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Whey et cancer : ce que nous dit les études scientifiques

La whey peut-elle causer un cancer ?

Non, actuellement aucune étude épidémiologique ou expérimentale n’a pu établir de lien de causalité entre la whey et l’incidence d’un cancer. Cependant, une consommation modérée est recommandée pour minimiser tout risque potentiel​​​​.

Pourquoi dit-on que la whey donne le cancer ?

Une confusion entre produits laitiers et whey a été faite durant de nombreuses années et est restée dans l’esprit des gens. Cela vient probablement du bouche-à-oreille ou encore d’informations erronées provenant de diverses sources (exemple : TV, réseaux sociaux etc.). La confusion avec la whey provient du fait que celle-ci est produite à partir de lactosérum, elle même provenant du lait. Une étude a démontré que les produits laitiers favoriseraient l’apparition de cancers notamment avec la surproduction de l’hormone de croissance l’IGF-1. Nous ne pouvons pas encore établir de lien de causalité entre les deux cependant nous constatons qu’une hausse de l’hormone est fortement corrélée à l’apparition de cancers comme le cancer de la prostate.

Voici une source de l’Anses et de l’Inrae sur la corrélation entre produits laitiers et cancer lié à la surproduction de l’hormone IGF-1.

Absence de lien direct entre whey et cancer

Manque de preuves solides

Malgré les hypothèses et les études préliminaires, le lien de causalité direct entre la consommation de whey et l’incidence du cancer chez l’humain reste non établi. Cette absence de preuves solides nous incite à la prudence avant de tirer des conclusions hâtives.

Effets antitumoral potentiels de la whey

Parallèlement, des recherches suggèrent que la whey pourrait posséder des propriétés antitumorales, contribuant ainsi à la prévention de cancer. Ces effets bénéfiques potentiels offrent une perspective réconfortante, même si davantage d’études sont requises pour les valider. Cela serait dû à une augmentation de l’enzyme GSH Glutathion qui permet de synthétiser les protéines et l’ADN et transporter les acides aminés qui sont essentiels au corps humain.

Voici l’étude provenant de Pubmed sur la prévention du cancer grâce à la protéine de lactosérum (whey).

A savoir que l’étude suggère cet effet inhibiteur lors de la consommation de produits laitiers diététiques.

Whey et cancer des testicules ?

Il n’existe pas de preuves scientifiques concluantes suggérant que la consommation de whey (protéine de lactosérum) provoque directement le cancer des testicules. Les recherches actuelles, y compris les études examinant les suppléments de musculation en général, n’ont pas établi de lien causal spécifique entre la whey et le cancer des testicules. Une étude mentionnée sur Examine.com a exploré la relation entre l’utilisation des suppléments de musculation et le risque accru de cancer des cellules germinales testiculaires, mais cette étude inclut une large gamme de suppléments et ne cible pas spécifiquement la whey.

De plus, les limitations méthodologiques et la nécessité d’une investigation plus approfondie sont soulignées. Ainsi, bien qu’il soit crucial de rester informé et prudent quant à l’utilisation de tout supplément, les preuves actuelles ne justifient pas une crainte spécifique que la whey provoque le cancer des testicules. Il est toujours recommandé de consulter des professionnels de santé pour des conseils personnalisés sur la consommation de suppléments.

Whey et fonctions rénales ?

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Les reins du corps humain

L’article intitulé “Dietary protein intake and renal function” publié sur PubMed Central examine les préoccupations entourant la consommation habituelle de protéines diététiques en excès des apports recommandés et son impact potentiel sur les fonctions rénales. Spécifiquement, il aborde la crainte que l’apport élevé en protéines puisse favoriser les dommages rénaux en augmentant de manière chronique la pression glomérulaire et l’hyperfiltration. Cependant, il remet en question la preuve significative de ce lien chez les individus sains, suggérant que l’hyperfiltration, le mécanisme supposé de dommage rénal, est en fait un mécanisme adaptatif normal en réponse à diverses conditions physiologiques.

En ce qui concerne spécifiquement la whey et d’autres protéines diététiques, l’article conclut qu’il n’existe pas de preuves significatives d’un effet néfaste des apports élevés en protéines sur la fonction rénale chez les personnes en bonne santé après des siècles d’un régime occidental riche en protéines. Bien que la restriction en protéines puisse être appropriée pour le traitement de maladies rénales existantes, la revue de la littérature disponible n’a pas trouvé de preuves convaincantes d’un effet délétère des apports élevés en protéines sur la fonction rénale chez les personnes saines.

Cette analyse souligne l’importance de différencier les recommandations alimentaires pour les individus atteints de maladie rénale de celles pour la population générale en bonne santé. En résumé, bien que la modération soit toujours conseillée, les individus en bonne santé consommant de la whey ou augmentant leur apport en protéines ne semblent pas courir un risque accru de dommages rénaux sur la base des preuves actuellement disponibles.

Inflammation ou allergie à la whey ?

L’allergie aux protéines du lait de vache représente l’une des principales allergies alimentaires, touchant principalement, mais pas exclusivement, les nourrissons. Elle peut persister à l’âge adulte dans certains cas. L’article “The challenge of cow milk protein allergy” publié dans ScienceDirect souligne que le lait de vache contient plus de 20 protéines allergènes potentielles, avec la caséine et les protéines de lactosérum (whey) étant les principales. Parmi les protéines de whey, l’α-lactalbumine et la β-lactoglobuline sont fréquemment impliquées dans les réactions allergiques.

Cette sensibilité aux protéines du lait de vache peut se manifester par une gamme étendue de symptômes, allant des troubles gastro-intestinaux aux réactions cutanées et aux symptômes respiratoires, pouvant parfois aboutir à une anaphylaxie systémique. Bien que des tentatives aient été faites pour réduire l’allergénicité des protéines de lait de vache, notamment par des processus technologiques avancés, l’identification précise des allergènes et la compréhension des réactions croisées entre différentes espèces laitières restent cruciales. La whey, en tant que composant allergène potentiel, soulève donc des défis significatifs dans l’élaboration de formules adaptées aux individus allergiques au lait de vache, nécessitant une approche nuancée et informée pour sa consommation chez les personnes sensibles.

Vous trouverez ci-dessous une vidéo en anglais du docteur américo-canadien Peter Attia sur les mythes autour de l’apport excessif en protéines et augmentation du risque de cancer.

Le docteur Peter Attia est un spécialiste en médecine de la longévité.

Importance de l’équilibre alimentaire

La clé réside dans une alimentation équilibrée et variée, enrichie par l’exercice physique régulier. L’impact d’une consommation élevée de protéines, comme la whey, sur la santé, souligne l’importance des fruits et légumes pour un régime alimentaire harmonieux.

Recommandations pour les consommateurs de whey

Nous conseillons aux adeptes de la whey de privilégier des produits de qualité, exempts d’additifs nocifs, et de consulter des professionnels de santé en cas de préoccupations spécifiques. Une consommation responsable est de mise.

Conclusion

En définitive, les mythes autour de la whey et du cancer semblent, à ce stade, être davantage ancrés dans la spéculation que dans la réalité scientifique. Il est crucial de poursuivre les recherches pour éclaircir ce lien potentiel. Nous remarquons tout de même de potentielle complication pour les personnes ayant une insuffisance rénale cependant rien n’est prouvé pour les individus en bonne santé. Entre-temps, l’accent doit être mis sur l’équilibre alimentaire avec des aliments non transformés, une activité sportive régulière et un sommeil de qualité.

FAQ

Est-ce que bien de consommer de la whey ?

La consommation de whey est une bonne chose pour la santé, elle a de nombreuses vertus pour la masse musculaire, le système immunitaire, l’amélioration des niveaux de glucose ou encore la perte de poids. Attention à bien consulter un professionnel de santé avant d’en consommer.

Est-il sûr de consommer de la whey après un diagnostic de cancer ?

Les personnes atteintes d’un cancer doivent consulter leur médecin avant d’intégrer la whey à leur régime alimentaire, car les impacts peuvent varier selon les individus​​.

La whey peut-elle aider à prévenir le cancer ?

Certaines recherches suggèrent des propriétés préventives contre le cancer et les tumeurs, mais cela n’est pas confirmé à l’heure actuelle. Il est actuellement difficile de donner un avis définitif sur ce sujet.

Quelle est la whey la plus saine ?

Actuellement, il n’y a pas de whey parfaite cependant certaines whey sont reconnues comme excellente sur le marché comme celle de Nutripure. Une whey 100% française avec un aminogramme de qualité et un bon quota de protéines aux 100g.